Le 4e Festival du Film Israélien de Montréal

C’est sous les signes de l’excellence cinématographique israélienne, la continuité et la tolérance que se déroulera, du 7 au 11 juin, la 4ème édition du Festival du Film Israélien de Montréal.

Le 4ème Festival du Film Israélien de Montréal

C’est sous les signes de l’excellence cinématographique israélienne, la continuité et la tolérance que se déroulera, du 7 au 11 juin, la 4ème édition du Festival du Film Israélien de Montréal.

Le 4ème Festival du Film Israélien de Montréal

Organisé par la Communauté sépharade unifiée du Québec, ce rendez-vous des cinéphiles montréalais aura lieu au Cinéma du Parc.

C’est la première fois que le Festival du Film Israélien de Montréal ne fait pas partie de la programmation de la Quinzaine Sépharade car cet événement culturel aura lieu cette année en novembre.

Yoram Elron, Consul général d’Israël à Montréal, sera, le 7 juin prochain,  l’invité de marque de la soirée d’ouverture de ce Festival au Cinéma du Parc.

“En ces temps économiques ardus, assurer la continuité d’une manifestation culturelle de l’envergure du Festival du Film Israélien, c’est déjà en soi un grand défi. Cette année, ce rendez-vous avec le cinéma israélien sera placé sous le sceau de la tolérance et du rapprochement avec la Communauté majoritaire francophone de souche et les autres Communautés culturelles de Montréal.  Le Festival du Film Israélien bâtit chaque année de nouveaux ponts culturels avec des Montréalais de tous les origines”, explique Robert Abitbol, directeur général de la Communauté sépharade unifiée du Québec.

Charles Zrihen, fondateur et président du Festival du Film Israélien de Paris, qui sera chez nous le 7 juin prochain pour assister à l’ouverture officielle de son pendant montréalais, est ravi que la 4ème édition de cette manifestation cinématographique table sur la continuité et la tolérance.

“Depuis trois ans, de nombreux cinéphiles montréalais non-Juifs ont découvert des réalités totalement méconnues d’Israël grâce au regard franc, direct, et souvent très dérangeant, que des jeunes réalisateurs israéliens portent sur leur pays. Depuis la fin des années 90, le cinéma israélien connaît une reconnaissance internationale impressionnante. Des films réalisés par des jeunes cinéastes israéliens très talentueux sont primés dans les Festivals de cinéma internationaux les plus prestigieux. C’est tout à l’honneur de ce petit pays qu’est Israël, dont la création culturelle et cinématographique est en train d’atteindre des sommets. Le cinéma israélien est le reflet d’une société hétéroclite en quête de repères”, dit Charles Zrihen.

Israël est un État jeune qui, à bien des égards, en est encore à se chercher, à s’inventer. Ce sentiment de participer à la construction d’une identité en train de se faire est ce qui donne à beaucoup de jeunes artistes, écrivains et cinéastes israéliens leur énergie, rappelle Charles Zrihen.

Mais, Israël est aussi une terre de la Mémoire, celle de ces centaines de milliers d’émigrants venus la peupler depuis les quatre coins du globe.

“Terre de rencontres, Israël est aussi, entre Orient et Occident, une terre de conflits. Ces contentieux profonds et les chocs culturels qu’ils engendrent sont relatés magistralement, et sans ambages, par la nouvelle génération de cinéastes israéliens. C’est ce qui confère une dimension humaine universelle aux films israéliens actuels, vus et encensés aujourd’hui dans le monde entier”, ajoute Charles Zrihen.

Huit films -plusieurs ont été primés dans des Festivals de cinéma internationaux- seront présentés:

-Le 7 juin, à 19h -soirée d’ouverture-: Shiva -Sept jours- de Ronit et Shlomi Elkabetz.

Les rancoeurs et les conflits qui déchirent une famille israélienne endeuillée par la mort d’un frère durant la Guerre du Golfe.

-Le 8 juin, 19h: Trois fois divorcée d’Ebtisam Mara’anat.

Les pérégrinations d’une Palestinienne de la bande de Gaza qui a marié un Arabe d’Israël.

-Le 9 juin, 19h: Naf un enfant de la rue de Moshé Alfi.

Un documentaire frappant et révélateur sur la vie d’un jeune homme ultra-orthodoxe et sans domicile, qui accusé d’ être “une mauvaise graine” par ses parents, est expulsé du foyer familial.

-Le 9 juin, 21h: Le Syndrome de Jérusalem de Stéphane Bélaïsch.

Un film déjanté où les protagonistes, qui se retrouvent ensemble dans un taxi collectif de Jérusalem, montrent toutes les facettes, souvent très antinomiques, de la société israélienne contemporaine.

-Le 10 juin, 19h: Tombés du ciel d’Igal Burstyn.

Les péripéties de Shabtai, un chiffonnier, et Herzl, son assistant, déambulant dans les rues de Tel-Aviv en achetant et revendant toutes sortes d’accessoires usés et de la camelote.

-Le 10 juin, 21h: Pour mon père de Dror Zahavi.

Un jeune terroriste palestinien n’ayant pas pu faire exploser sa bombe se lie d’amitié avec un vieil électricien juif, qui a perdu son fils dans l’Armée israélienne.

-Le 11 juin, 19h: Zrubavel de Shmuel Beru.

Le conflit entre la jeune génération d’Éthiopiens désireuse de s’assimiler à la culture israélienne et leurs parents, foncièrement attachés aux traditions éthiopiennes.

-Le 11 juin, 21h -soirée de clôture: Ô Jérusalem.

Film historique, basé sur le best-seller de Dominique Lapierre et Larry Collins, relatant la bataille féroce, en 1947, du siège de Jérusalem entre l’Armée de l’État d’Israël naissant et les Armées arabes.

Ces huit films seront présentés avec des sous-titres en français.

Cette année, des invités provenant du monde du cinéma, des personnalités politiques, des femmes engagées dans leur Communauté et dans la société civile, des laïcs, des religieux… viendront s’exprimer à la fin de la projection de ces films très originaux.

“Nous avons introduit un nouveau concept: les “Capsules Ciné”. Ainsi, lors de la présentation de chaque film, une personnalité publique ou un spécialiste du thème abordé dans le film nous livreront leurs impressions et réflexions sur cette oeuvre”, précise Robert Abitbol.

Avant la projection du film Shiva, le Rabbin Avraham Abitbol expliquera la signification de cette semaine de deuil dans la tradition juive. Après la projection du film Trois fois divorcée, l’universitaire musulmane Rachida Azdouz, Sonia Sarah Lipsyc, fondatrice et directrice du Centre d’Études juives contemporaines Aleph, et Solange Lefèvre, spécialiste des religions, débattront de la condition de la femme. Le film Naf un enfant de la rue sera présenté par Guy Bouthilier, ex-président de la Société Saint-Jean Baptiste. Le film Le syndrome de Jérusalem sera présenté par Lamine Foura, fondateur et président de Médias Maghreb. Le politologue québécois Denis Marion introduira le film Ô Jérusalem.

Dans le cadre de ce 4ème Festival du Film Israélien de Montréal, des documentaires réalisés par des cinéastes israéliens seront présentés durant quatre jours, à midi, au Cinéma Space du Centre des Arts Segal. L’entrée est gratuite.

Pour plus d’informations sur le programme de ce 4ème Festival du Film Israélien, consulter le Site Internet de cette manifestation: ffim.ca

Vente des billets: à la Communauté sépharade unifiée du Québec, tél.: 514-733-4998. Postes 3135 et 3137; au Cinéma du Parc -3575 Avenue du Parc-, tél.: 514-281-1900.

Prix d’entrée du billet: 8$. Passeport -donnant droit à un accès illimité-: 30$.


The fourth Festival du Film Israélien de Montréal takes place June 7 to 11.

 

Author

Support Our Mission: Make a Difference!

The Canadian Jewish News is now a Registered Journalism Organization (RJO) as defined by the Canada Revenue Agency. To keep our newsletter and quarterly magazine free of charge, we’re asking for individual monthly donations of $10 or more. As our thanks, you’ll receive tax receipts and our gratitude for helping continue our mission. If you have any questions about the donation process, please write to [email protected].

Support the Media that Speaks to You

Jewish Canadians deserve more than social media rumours, adversarial action alerts, and reporting with biases that are often undisclosed. The Canadian Jewish News proudly offers independent national coverage on issues that matter, sparking conversations that bridge generations. 

It’s an outlet you can count on—but we’re also counting on you.

Please support Jewish journalism that’s creative, innovative, and dedicated to breaking new ground to serve your community, while building on media traditions of the past 65 years. As a Registered Journalism Organization, contributions of any size are eligible for a charitable tax receipt.